Certains ont tout essayé auprès de leurs collaborateurs pour leur faire produire des résultats : Gentillesse, conviction, discussion, négociation, chantage, menace…
Et pourquoi ne pas tenter le management par la bienveillance ?
Mais certains se disent :
« Serions-nous retombés dans le monde des Bisounours ? »
« Au moment où l’on nous demande toujours plus de performances avec parfois beaucoup moins de moyens ? »
« Et en plus il faudrait le demander gentiment ? »
Contrairement à certaines idées reçues, la bienveillance est un facteur de développement des compétences et de motivation au travail ; C’est ce qui donne des résultats positifs dans le long terme.
Mais de quoi parle-t-on ? quels sont les éléments « pratiques » de cette bienveillance
Pour évaluer l’atteinte des objectifs
Dissocier l’acte de la personne, l’identité du comportement,
« Des faits, toujours des faits encore des faits … »
Apprécier une situation de travail, c’est apprécier une action.
Apprécier une situation de travail, ce n’est en aucun cas, apprécier une personne.
Bien différencier l’action réalisée par la personne, de la personne elle-même qui de toute façon est estimable.
Pour déléguer
Donner des signes de reconnaissance sur le travail qui équilibre les compliments et les reproches
Donner en premier des signes de reconnaissance positifs. La personne se sent reconnue et peut s’appuyer sur ses points forts.
Puis donner les signes de reconnaissance négatifs. Ils serviront d’axes de progrès pour la personne qui pourra améliorer ses performances.
De préférence, si cela est possible, donner autant de signes positifs que négatifs.
Enfin terminer par un encouragement afin que la personne se sente soutenue par votre appui
Comment faire un reproche ?
C’est aussi savoir exprimer un désaccord avec affirmation mais sans agressivité
C’est à dire exprimer franchement son point de vue tout en critiquant le comportement plutôt que la personne.
Exemple
Expression agressive (d’un patron à sa secrétaire) :
« Vous ne m’avez pas préparé les dossiers dans l’ordre ! Vous êtes donc incapable de faire attention ! Vous vous foutez de mon travail ! »
Expression affirmée :
« La prochaine fois, j’aimerais que vous prépariez les dossiers dans l’ordre, parce que cela me fait perdre du temps. Je sais que vous avez déjà beaucoup de choses à penser et que cela en fait une de plus, mais c’est important pour moi. »
Pourquoi ça marche ?
Savoir que nous ne sommes pas jugés sur nous-mêmes mais sur nos actes nous permet de travailler sur nos points de faiblesses ;
En effet, l’erreur n’est plus perçue comme une « faute » qui nous fait culpabiliser, tenter de nous soustraire, ou que l’on cache plus ou moins bien.
Le non jugement sur nous-même permet de nous sécuriser et de nous ouvrir au changement, à l’amélioration sans se sentir disqualifié ou « mauvais élève »
On peut ainsi confronter une personne sur des comportements inappropriés ou l’inciter à changer de « manière de faire » sans l’attaquer personnellement
« Essayez le !! »
C’est avec plaisir que je recueillerai vos expériences ou témoignages via le formulaire ci-dessous. Nos échanges sont confidentiels.
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